En 2000, dans les établissements de 10 salariés ou plus des activités marchandes non agricoles, le gain brut mensuel d'un salarié à temps complet s'élevait à 2 180 euros (14 270 francs), soit 2,2 % de plus qu'en 1999. En termes de gains horaires, la hausse atteint 5,1 % en raison de la généralisation de la réduction de temps de travail. L'écart de rémunération entre hommes et femmes continue de se réduire.
La part des primes et compléments de salaires dans la rémunération brute mensuelle recule légèrement de 13,2 % à 12,8 % en 2000. La diminution du taux de primes est plus sensible pour les ouvriers que pour les autres catégories professionnelles. En revanche, l'écart hommes-femmes se maintient dans ce domaine.
Dans le total des primes, la part de celles qui rémunère la performance individuelle ou collective augmente aux dépens des autres primes, et notamment de celles liées aux contraintes de poste.
La part des heures supplémentaire est stable dans l'ensemble, mais est sensiblement moins élevée dans les entreprises concernées par la réduction du temps de travail.
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