Chacun des trois grands secteurs, industrie, construction et tertiaire, est créateur d'emplois ce trimestre.

Adossé à une croissance économique vigoureuse (+1,0 % de PIB), le secteur privé crée au total un nombre significatif d'emplois, 88 000 (+0,6 %), meilleur résultat enregistré depuis la reprise des créations amorcée à la fin de 1996. À nouveau, l'emploi dans le tertiaire évolue beaucoup plus favorablement (+0,9 %) que dans les autres secteurs, du fait en partie du dynamisme de l'emploi intérimaire.

La durée collective moyenne du travail s'établit à 38,3 heures, en diminution sensible (-0,6 % en trois mois). Le salaire mensuel de base des salariés progresse comme les évolutions antérieures (+0,4 %). Le salaire horaire de base des ouvriers augmente nettement plus que les trimestres précédents (+1,3 %). Pour l'essentiel, c'est l'effet mécanique de la réduction du temps de travail.

La progression sensible de l'emploi s'accompagne d'une réduction, elle aussi importante, du chômage. Le nombre des demandeurs d'emploi de catégorie 1 revient à 2 695 000 à la fin septembre, après avoir diminué de 128 000 (-4,5 %) au cours du trimestre. Le recul, bien que de moindre ampleur, est également fort pour les demandeurs de catégorie 1+6 (-3,7 %). Le taux de chômage passe ainsi de 11,3 à 11,1 %. Chez nos principaux partenaires, cette performance n'est dépassée que par l'Espagne.

Dans l'ensemble des dispositifs de la politique spécifique de l'emploi, les entrées sont en retrait : - 3,4 % par rapport au même trimestre de l'année précédente. Ce n’est cependant pas le cas de l'ARPE et des contrats CEC (+6,8 et +22,4 %). Le tassement des entrées dans les mesures n'empêche pas que le nombre de bénéficiaires en fin de trimestre augmente légèrement (+2,8 %). Ainsi, sur le trimestre les effets sont neutres sur le chômage et sur l'emploi marchand, positifs sur l'emploi non marchand (+10 000).

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